L’intérêt du Slow grâce aux ch’vow…

Vivre Slow c’est vivre en  conscience, et en prenant le temps parce qu’être en conscience cela demande du temps. C’est un art de vivre que l’on commence tout juste à appréhender vu notre rythme effréné !

Nous avons tous envie de ralentir, pressés par la temporalité du monde où il faut nécessairement faire, faire et encore faire… Pourtant ce que les chevaux nous apprennent c’est à être ! Et c’est peut-être cela le début du slow ! 

Ce mot : « Slow » me rappelle les boums de mes quatorze ans, où je prenais le temps de ressentir, dans mon corps, l’effet du garçon qui me faisait danser. A l’époque, je savais contempler la beauté des choses et simplement les vivre. Aujourd’hui, j’ai désappris à être, à ressentir. Comme beaucoup d’entre nous j’aspire à cette lenteur de la contemplation et du ressenti simple qui me donne accès à une autre forme de connaissance, plus intuitive et pourtant tout aussi solide que la connaissance cérébrale, voire plus…

Danser lentement avec un cheval, s’allonger à ses côtés, l’écouter respirer, c’est un excellent moyen d’apprendre à ralentir. Sans ralentissement, pas de conscience de soi, et pas de conscience de ses actes. 

Le cheval, en equicoaching nous apprend cela, ralentir, écouter les sensations du corps pour les laisser nous guider, plutôt que de se laisser guider par notre cerveau. 

Du reste, j’ai déjà dû le mentionner, mais entre notre coeur et notre estomac, il y a plus de neurones que dans le cerveau. Ce n’est pas moi qui le dit mais la recherche en neurosciences. 

Notre corps sait, comme le corps des chevaux leur fait pressentir le danger et fuir. Alors, le début du slow c’est apprendre à écouter le corps dans ses sensations, faire un peu le cheval finalement pour découvrir plus de soi

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