choisir sa voie

A quoi je dis « non » quand je dis « oui » ?

choisir sa voie
 Pourquoi nous sommes toujours libres et responsables de nos actions : 

Souvent nous parlons en termes de : « il faut que », de « je devrais ». Cela peut constituer des entraves. Cela peut-être une solution à court terme qui permet de penser, de se dire, qu’on échappe à un problème alors qu’en réalité c’est un problème de plus à long terme qui arrive.

Ce qui n’est pas dit n’est pas géré, ce n’est pas dit-géré, ce n’est pas digéré et ça reste sur l’estomac.

Souvent nous disons : « il faut que je fasse mes courses » Il « faut » que je dîne avec belle-maman…

En réalité ce sont des choix : C’est simplement que quand on choisit on n’est pas toujours prêt à assumer les conséquences de ses actes : si je ne fais pas mes courses maintenant, je devrai choisir de les faire plus tard et j’ai moins de temps plus tard… du coup je choisis de les faire maintenant parce que ça me permet d’être plus disponible pour autre chose.

Parfois nous nous disons que si nous ne faisons pas telle ou telle chose il y aura des conséquences du type : untel va penser de moi que et je n’ai pas envie qu’il pense que. Ainsi, pour avoir une bonne image de soi ou pour être tranquille nous nous obligeons à choisir des choses qui ne nous vont pas. C’est un choix que nous faisons. En réalité nous sommes surtout en train de répondre à des besoins dont nous n’avons pas nécessairement conscience : besoin de tranquillité, de paix, de repos… A ce moment-là, on dit non à son besoin de tranquillité et on dit « oui » au besoin d’avoir une bonne image de soi ou de plaire ou de faire plaisir…. Ce n’est pas vraiment un problème dès lors qu’on se le tient pour dit.

Quand les actes qu’on pose ne viennent pas d’un vrai « oui », total et entier, ils finissent par peser dans la relation, que ce soit ma relation avec moi-m’aime ou de moi vers l’autre.

C’est souvent ainsi que 10 ans plus tard des couples se resservent tel ou tel évènement qui a pourri la vie parce qu’il n’est pas venu d’un vrai « oui ». C’était un « oui » qui a dit « non » à quelque chose. C’est parfois le cas quand on se réveille à 40 ou 50 ans et qu’on se dit : « ah je viens de réaliser que je suis passée à côté de ma vie ». J’ai dit « oui » à une demande familiale (souvent implicite), j’ai dit oui à mon besoin de plaire, d’être tranquille, et j’ai dit « non » à qui je suis. Au bout d’un moment ça ressort et ma relation à moi est sérieusement mise à mal.

Comment faire alors pour cesser de falloir et exercer son choix ?

Nous pouvons nous poser les questions suivantes :

  1. Suis-je véritablement obligé(e) de ?
  2. Qui me force ?
    • Est-ce que j’autorise quelqu’un à avoir le pouvoir à ma place ?
    • Qui c’est le patron dans cette maison ?!
  3. Est-ce que le « oui » que je vais dire est un vrai oui ?
    • Si ce n’est pas un vrai oui alors
      • A quoi je suis en train de dire oui ?
      • A quoi je suis en train de dire non ?

Quand j’exerce mes choix je vis plus librement, je choisis pleinement. C’est de l’écologie relationnelle, de l’hygiène de vie. C’est la raison pour laquelle je change progressivement mon vocabulaire quotidien. Je remplace « il faut » par « je choisis de », je remplace « mais » par « et » ou par « aussi ».

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